Les frères loups // P.V Womto

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Je marchai doucement en suivant la rivière, perdu dans mes pensées. Le doux bruit des pas d'Assalan et de sa fourrure contre mon mollet me rassurait, me faisant à demis somnoler pendant ma marche. Je regardai lentement les nuages se teinter de blanc pure et le ciel se colorié en rose et en mauve tan disque que le soleil se frayait une place parmi les autres astres. Un sourire vint se placer et je m'étirai longuement, des cernes sous les yeux. J'avais quitté mon village le soir pour venir me ressourcer dans cette belle place paisible. Je me mis à courir lentement entre les quelques arbres et vit un large et gros sapin qui montait jusqu'au ciel. Je m'assis dos à lui et laissai mes pieds trempés dans l'eau claire et cristalline. Des petits poissons passaient près de moi en faisant quelques sauts et les quenouilles se balançaient gracieusement au gré du vent. Mon loup gris bondissait joyeusement entre des petites fleurs et les reniflaient en poussant des éternuements drôles à chaque fois. Je partis d'un rire franc pendant qu'il me regardait hautainement et je me mis à quatre patte comme lui en l'imitant. Il grondai et se mit en position d'attaque quand soudainement, il se releva, les oreilles pivotantes et le regard agrandis. Je plissai mes yeux en me mettant debout et tournai sur moi-même en jetant des regards autour de moi. Assalan avait il vu quelques choses ? Je pivotai rapidement et aperçu un léger mouvement vers ma droite. Les muscles crispés, je fermai mes poings et serrai mes dents. Qui était là ? Est-ce qu'il m'avait remarqué ou avait vu mon loup ? Inquiet je me tournai vers celui-ci et eu juste le temps de voir sa queue qui s’enfonçait dans un buisson. Je réagis tout de suite : mon corps se mouva en avant et je me mis à courir rapidement entre les arbres et en enjambant les filets d'eau de la rivière. Quelques minutes après, je m’arrêtai brusquement et fonçai dans mon loup. Je m'enfargeai dans sa queue et enroulai mon bras autour de son coup en tombant, puis fourrai mon visage dans une fourrure blanche. Blanche ? Assalan avait une fourrure blanche ? Je jurai longuement et me relevai en croisant le regard d'un autre loup. Oups laaa ! Je me relevai en même temps que mon loup et nous échangeâmes un regard entendu. Je lui murmurai d'un ton voulant être sérieux :

Ils nous manquent de la communication, mon vieux...

Il dévoila ses crocs et me fouetta avec sa queue et je ris en me tournant vers l'autre loup. Il avait l'air plus âgé, plus sage et plus calme. Je le jaugeai d'un regard calme et le saluai en inclinant ma tête vers lui. Je me relevai ensuite et m'étirai longuement quand on craquement retentit à ma droite. Mon sang se glaça et je me tournai vers la source de bruit en scrutant devant moi avec calme. Un grognement étrange sortit de ma poitrine et je serrai mes mains en montrant mes dents... Je pense que je m'étais trop tenus avec assalan, définitivement, mes techniques devenaient comme lui...

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Les frères loups

feat Amarok

Womto ferma les yeux. Le vent soulevait ses cheveux, ainsi que sa coiffe et les faisaient battre au rythme de la course d'Usiku. Depuis sa nomination de chef, il n'avait plus eu le temps de galoper ainsi sur le dos de sa jument. Depuis qu'il savait monter, il n'avait cesser d'aimer ces moments où, lancé au grand galop, il ne pensait plus à rien. Il se sentait comme libre, délivré de tous ses soucis. Et quand ses paupières étaient closes, comme c'était le cas à cet instant, il avait l'impression de voler. Comme s'il était un aigle, volant au-dessus des hommes et des animaux terrestres sans se soucier de quiconque. Il se disait parfois que les membres de la Tribu de l'Aigle avaient choisi un bel animal pour les représenter. C'était d'ailleurs la seule chose qu'il leur reconnaissait. Bien sûr, il s'agissait d'un clan ennemi... mais ils n'avaient pas tout le temps tort.
Usiku connaissait les terres par cœur. Elle n'avait pas besoin de son cavalier pour la guider, et savait par exemple exactement ou étaient les frontières entre les tribus, les endroits qu'elle pouvait traverser ou pas. Cela avait été le résultat d'un entraînement de la part de Womto, mais au final c'était presque naturellement que l'équidé avait appris qu'elle faisait partie d'une tribu parmi d'autres, et que chacune d'elles disposait d'un territoire bien défini. Alors, le chef pouvait bien fermer les yeux s'il le voulait, il faisait totalement confiance à son animal.

Il les ouvrit soudain, ressentant une sensation étrange. Il n'aurait su dire ce que c'était, mais il avait l'impression de l'avoir déjà ressentit auparavant. Sans y faire vraiment attention, il fit ralentir sa jument, la menant au pas. Qu'est-ce que cela pouvait bien être ? Il avait l'impression que quelque chose l'appelait. Mais il n'y avait que le souffle du vent autour de lui. Rêvait-il ? Peu probable, il avait l'impression d'être tout à fait réveillé pourtant.
C'est alors qu'un bruissement se fit entendre. Womto tourna la tête. C'est alors qu'il aperçut deux yeux qui le fixaient depuis les fourrés. Par automatisme, il prit son arc et pointa sa flèche en direction de la fourrure blanche qui se dégageait des hautes herbes, prêt à décocher. Mais alors, il le reconnu. Le loup. Un loup qu'il reconnaîtrait entre mille. Car ce n'était pas la première fois qu'il le voyait. Il avait 8 ans lors de leur première rencontre. Et sa mère lui avait parlé pour la première fois du Grand Esprit du Loup. L'indien en resta bouche bée. Que faisait-il ici ? A chaque fois qu'il apparaissait, ça avait été pour le guider. Il était apparu la première fois quand il avait 8 ans donc. La deuxième fois, c'est quand il avait assisté à son premier combat. Le loup l'avait guidé sur le champ de bataille avant de disparaître. Il l'avait aperçut plusieurs fois ensuite, dans la forêt, sans jamais pour autant lui faire de mal. La troisième fois qui l'avait vraiment rencontré, c'était à la mort de son père. Et aujourd'hui... il revenait.
Womto descendit de sa jument. Usiku savait pourquoi. Et elle savait qu'elle devrait rester ici, calme, pour ne pas effrayer le loup blanc. Ce dernier d'ailleurs se retourna vers les buissons. Accélérant le pas, le meneur de la tribu de la Rivière le suivi.

Vous l'aurez bien compris, c'est ainsi qu'il arriva prêt de la rivière. Il aperçut tout de suite le deuxième loup ainsi que le jeune garçon à ses côtés. Il suffit d'un regard à Womto pour savoir que Womto n'était pas de sa tribu. Et ce dernier... grognait. Comme un loup l'aurait fait. Le chef aurait pu être surpris par cette réaction, mais bizarrement, il la trouva très naturelle.

« Tu peux te détendre, nous sommes en territoire libre ici »

En effet, après avoir jeté un coup d’œil autour de lui, il remarqua qu'il n'avait franchi aucune frontière en suivant le loup blanc. Encore heureux, car ça n'aurait pas été facile d'expliquer une présence en territoire ennemi. Il se demanda d'ailleurs de quelle tribu venait le jeune garçon, et s'il venait vraiment d'une tribu. Aigle, Caribou ? Ou une autre tribu lointaine ? Il ne pouvait pas le savoir. Et décida que c'était à lui de se présenter le premier.

« Je suis Womto, chef de la Tribu de la Rivière. Et toi ? »

Il ne pouvait s'empêcher de regarder le loup gris aux côtés de l'enfant. Il ne posa pas la question, car il avait comme la conviction qu'il appartenait au garçon, et il n'aurait su dire pourquoi, ce loup lui inspirait toute sa confiance, autant de confiance que lui inspirait le loup blanc...

Fiche de liens (c) Miss Yellow

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Je sursautai légèrement quand je vis apparaitre un grand homme qui avait l'air d'avoir une vingtaine d'année. Son visage était fin et léger, et on aurait dit qu'il n'aurait pus tuer. Je ne savais pas si c'était à cause de son air inoffensif ou autres, mais... Il avait des cheveux noirs courts, de petite tache de rousseur ou le nez et des taches noires sur les joues. Ou sur une. Il était plutôt musclé et portait beaucoup de cicatrice dispersé sur son corps.

Tu peux te détendre, nous sommes en territoire libre ici

Ma première réaction fut de me crisper encore plus. Pour qui se prenait il ? Pourquoi me donnait il des ordres et renseignement comme ça ? Puisqu'on s'y mettait, il n'avait pas à me donner d'ordre même si il était plus vieux puisque nous étions en territoire libre ! Je le scrutai de mes yeux ambrés et fit une moue avec mon visage. Il n'était pas de mon clan, c'était sur.. Je ne l'avais jamais croisé non plus, mais je n'étais jamais allé à des assemblés non plus. Je serrai mes poings et le jaugeai de haut en bas comme un loup qui regarde sa proie. Puis mon regard se porta instinctivement vers le loup blanc sur lequel j'avais trébuché il y avait quelques minutes. Il semblait... Être proche du garçon devant moi. Mon cœur se pinça à l'idée de savoir que quelqu'un d'autre partageait se lien comme celui de moi et Assalan. Je pensais avoir enfin trouvé quelques choses d'unique en moi... Je me débattis avec cette idée et une autre : Je partageai quelques choses d'unique avec quelqu'un. Quelqu'un qui me comprendrait sûrement lorsque je lui parlerais de loup, de chasse et de... Lien, justement. Mais il n'étais pas de mon clan. Pas d'amis dans les autres clans. Mon cerveau n'accepta pas cette réponse et le visage d'Hanna apparut dans mon champ de vision. Bah, c'était... Je fus interrompis par la voix de l'homme devant moi.

Je suis Womto, chef de la Tribu de la Rivière. Et toi ?

Tout mes muscles se détendirent et j'ouvris grand les yeux. Le chef du clan de la rivière ?! Ça alors ! J'en avais entendu parler jusque dans mon clan. Un valeureux guerrier, qu'on disait... Même si tout mon clan riaient de lui en le qualifiant d'enfant, je ne l'avais jamais vu jusqu'à ce jour. On le disait intrépide, mais insouciant. Dévoué, mais solitaire. Je clignai rapidement de mes yeux ambrés et planta mon regard dans le sien. Il était en train de regarder... Assalan ? Je pivotai ma tête et posai une main sur les oreilles de mon loup. Il me regarda d'un air amusé et s'avança pour frotter sa tête contre le genou de Womto. Je pris un air indigné et posai mes mains sur ma taille en fusillant mon loup du regard qui revint tout de suite vers moi. Je grommelai quelques choses et me rappelai qu'il m'avait posé une question... En me tutoyant. Le chef du clan de la rivière me tutoyait ? Sympa... Il avait le même lien que moi. Il aurait pu être mon père.. Mon cœur se serra et je dis d'une voix neutre :

Je me nomme Amarok, apprenti guerrier du clan de l'aigle. Je pointai le loup gris à mes côtes et dit continuai : Lui, c'est Assalan.

Je failli rajouter que je connaissais Hanna mais me retint de peur qu'il ne lui pose des questions et qu'elle aille des ennuis. C'était mon amie, quand même ! Je posai donc ma main dans mes cheveux et les frottai, un tic que j'avais.. Comme Assa'. Je fermai mes yeux et quand je les rouvris, je posai directement mon regard sur lui. Je lui dis d'une voix interrogative, presque suppliante :

Vous l'avez, n'est-ce pas ? Le lien..

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Les frères loups

feat Amarok

Ce que Womto voyait, c'est que le jeune garçon n'était pas détendu. Il restait sur ses gardes, ne souhaitant sûrement pas faire confiance à un inconnu. Lui aussi avait sans doute compris qu'ils n'étaient pas de la même tribu. Et les rivalités claniques avaient la vie dure, au point d'en rendre certains méfiants dans les territoires libres. Le chef resta alors un peu en retrait, histoire de montrer qu'il ne voulait aucun mal à celui qui lui faisait face. Bien au contraire. Sans l'avoir jamais rencontré, il se sentait proche de cet enfant, mais pourquoi ? Il n'avait pas la réponse. Enfin, au fond de lui, il le savait. Il savait que les loups y étaient pour quelque chose. Ils en étaient même la clé. Sauf que Womto ne savait pas comment l'expliquer, comment appeler cette étrange sensation qui ne voulait plus le quitter.

Le garçon se détendit quand le meneur se présenta à lui. Ils ne se connaissaient bien sûr pas, mais peut-être que le jeune brun avait entendu parler de lui. Quoi qu'il en soit, il sembla tout de suite moins méfiant, et plus apte à discuter. Et c'est alors que le loup qui l'accompagnait s'approcha du trentenaire. Womto aurait pu faire un mouvement de recul, se crisper, mais il n'en fut rien. Il laissa le canidé s'approcher de lui sans laisser apparaître la moindre trace de peur. Car il n'était absolument pas effrayé, au contraire. Cela lui faisait plaisir de voir ce loup s'approcher et il le laissa se frotter à ses jambes. Il posa même la main sur la tête de la bête grise afin de le caresser, avant de le laisser retourner vers le garçon. Ce dernier semblait quelque peu surpris. Et il se présenta à son tour. Il présenta aussi son loup, et le chef de la Rivière put enfin mettre un nom sur ces deux têtes.

Le loup blanc s'était assis, contemplant la scène, apaisé. Comme s'il savait que cette rencontre allait se passer. Comme s'il l'avait prévue et qu'il s'y attendait. Il revint ensuite vers Womto, comme pour lui signifier que cette rencontre, il l'avait planifiée. Qu'il avait conduit l'homme dans les bois pour qu'il fasse la rencontre d'Amarok et d'Assalan. Et qu'il était content que cela se passe bien. L'avantage des terres libres, probablement. Là où aucun conflit n'existait.
Le garçon reprit alors la parole. Womto le regarda un instant, se demandant ce que ces paroles pouvaient signifier… puis compris subitement. Compris que l'enfant parlait de cette étrange sensation qui émanait de lui. Cette sensation, qui le reliait finalement au loup. Où plutôt, aux deux loups qui se trouvaient ici.

« Le Lien, c'est comme cela que tu l'appelles… Je n'y avait jamais pensé »

A vrai dire, il n'avait jamais trouvé personne pour lui en parler. On riait de lui quand il disait qu'il se sentait proche des loups, qu'il était capable de les comprendre et qu'il vénérait leur dieu. Il n'avait jaamsi trouvé quelqu'un qui partageait son opinion. A part peut-être sa mère… mais Nadi n'était pas exactement comme lui. Elle n'avait justement pas ce lien. Et aujourd'hui, alors qu'il avait arrêté d'espérer… il trouvait quelqu'un qui le comprendrait. Womto s'assit, et invita Amarok à faire de même d'un signe de la main. Ils avaient besoin de s'en parler. C'est pour cela qu'ils se trouvaient ici.

« Ce loup blanc… n'est pas vraiment à moi. Ma mère m'a toujours appris qu'il s'agissait du Grand Esprit du Loup. La divinité, selon elle, que vénère les loups. Il a la couleur de la lune, la même lune à laquelle les loups hurlent la nuit. J'y ai toujours un peu cru. Et ce Lien dont tu me parles… oui, je crois que je l'ai... »

En principe, il ne parlait jamais si ouvertement de cela. Et surtout pas à un membre d'une autre tribu. D'ailleurs, en général, il était tendu face à un représentant de la Tribu de l'Aigle. Mais là, c'était différent. Totalement différent. Quelque chose le poussait à parler ainsi à Amarok. A mettre de côté les rivalités. Et à lui faire cofiance.

Fiche de liens (c) Miss Yellow

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Je regardai avec attention le loup blanc venir vers moi et mon regard se promena sur lui jusqu'à croiser son regard. Il avait l'air... Paisible. Sage. Un peu plus que le loup gris à mes côtés qui était beaucoup plus fou et jeune. Je souris devant le loup blanc et passai ma main sur la tête d'Assalan, exactement ou le chef du clan de la rivière l'avait flatté. Mon regard ambré erra autour de moi pour être sur que womto n'étais pas seul et je fus surpris par son intonation. Il semblait calme et prédisposé à parler de... ça.

Le Lien, c'est comme cela que tu l'appelles… Je n'y avait jamais pensé

J'hochai énergiquement ma tête de haut en bas pour lui faire comprendre que c'était affirmatif. Eh bien, je n'avais jamais trouvé autres choses pour décrire ce genre de forme d'amitié avec les loups. Un jour, j'en avais parlé à quelqu'un comme ça et il m'avait rie au nez. Il avait prétendu que j'étais trop naïf et que je rêvais debout. Pour lui montrer que je disais la vérité, j'avais appelé Assalan au centre du campement devant tout le monde et il n'était jamais venu. Il n'aimait pas la population, on dirait. Mon cœur se serra à ce souvenir mais un bruissement par terre me fit tourner la tête vers Womto. Il s'était assis et m'invitais à faire de même d'un geste de la main. Un respect m'envahit en pensant que le chef du clan de la rivière m'invitait à s’asseoir et je ne pus retenir un sourire en le faisant. Je savais instinctivement qu'il n'était pas la pour me faire du mal ni pour rire.. Je ressentais la même sorte de lien avec lui qu'avec les loups, comme s'il en était un.

Ce loup blanc… n'est pas vraiment à moi. Ma mère m'a toujours appris qu'il s'agissait du Grand Esprit du Loup. La divinité, selon elle, que vénère les loups. Il a la couleur de la lune, la même lune à laquelle les loups hurlent la nuit. J'y ai toujours un peu cru. Et ce Lien dont tu me parles… oui, je crois que je l'ai...

J'écoutai attentivement tout ce qu'il dit et posai mes mains sur mes genoux en position de l'indien. Alors le loup blanc n'était pas à lui ? Le grand esprit loup... Ça me disait vaguement quelques choses, mais un profond élan de respect m'envahit pour celui-ci. On aurait dit que j'étais fait pour vénérer ce grand loup... Mes parents m'avaient toujours rabattus les oreilles avec Iktomi, un créateur de la terre. Mais je n'y avait jamais vraiment cru, en tout cas. Et le pelage de l'esprit loup était effectivement d'un blanc pur étincelant. Un sourire sincère apparut sur mon visage quand je l'entendis dire qu'il avait effectivement le même lien. Je pris un brin d'herbe et parlai d'une voix calme et sereine :

Si ce loup blanc est effectivement le grand esprit, et j'en suis sur d'après ce que tu as dit, je comprend qu'il ne puisse être à toi. Mais il semble t’appréciai... Je pris une pause pour tapoter l'épaule du loup gris qui s'était affalé contre moi et continuai : Je sais aussi que Assalan n'est pas vraiment mon loup. Il est libre.

Je fronçai les sourcils en prononçant ces derniers mots. Je l'avais toujours su, bien évidemment, mais c'était toujours un peu dur pour moi de le dire à voix haute. Il avait toujours été la pour moi dans les moments les plus sombres et sans lui, je serais déjà mort. Il avait été ma seul famille pendant plusieurs années et le perdre serait comme perdre une moitié de mon être... Voilà ce qu'il était : une partie de mon âme, de moi-même, transféré dans un loup. Un lien indestructible nous liaient comme un mère et son petit, même encore plus fort. Je continuai donc à parler d'une voix interrogatrice :

Personne n'a jamais cru à ce lien, dans mon clan... Je doutais si j'étais sain d'esprit jusqu'à ce jour. Depuis combien de temps l'a tu ? Et surtout.. Je ne sais pas comment expliquer ça.. Qu'est-ce que ce lien ? J'ai aussi l'impression d'être attaché à toi, pourtant, tu n'es ni mon père ni mon frère et fait partit d'une autre tribu... Je pris une pause et avouai un peu honteusement : Je ne te connais même pas mais je te fais déjà confiance. J'ai l'impression de trahir mon clan.

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Les frères loups

feat Amarok

Womto était apaisé. Plus apaisé que jamais, depuis la mort de son père. D'ailleurs, il n'y pensait même pas. C'était rare que cela lui arrive. Mais se trouver ici, en compagnie d'Amarok et des loups, était comme s'il se trouvait autre part, dans un autre monde. Un endroit où humains et loups partagent un lien particulier, indescriptible et mystérieux. Et ils étaient deux humains à se comprendre, à ressentir la même chose face à ces grands canidés. Des choses que les autres ne pouvaient pas comprendre, même si on tentait de leur expliquer. Le chef de la Rivière n'en avait au grand jamais parlé à son clan. Il aurait eu l'air ridicule, on l'aurait pris pour un fou. Qu'aurait-on penser du chef qui parle aux loups ? Ça aurait mis un gros coup à sa réputation, à ce qu'il était. Et il ne voulait pas de ça. Il gardait beaucoup de choses pour lui, ce secret en particulier. Il avait cru qu'il ne pourrait jamais en parler, seulement avec sa mère qui ne pouvait pas le comprendre totalement. Mais maintenant, il y avait Amarok. Cela changeait tout. Cela lui permettait de savoir qu'il n'était pas fou, et qu'il n'était pas seul dans cette histoire incroyable.

Amarok s'assit à ses côtés. Ils seraient ainsi plus à l'aise pour discuter. Womto avait décidé de prendre un peu de temps pour parler de cela, même s'il devait penser à reprendre ses responsabilités de chef à un moment ou à un autre. Il ne devrait pas rester trop longtemps. Mais bon, il pouvait bien s'accorder quelques minutes. Il le devait, même. Cela lui semblait important. En 30 ans, il n'avait jamais rencontré quelqu'un comme lui. Et pour la première fois de sa vie, il discutait avec quelqu'un qui le comprendrait. Et il avait envie de faire durer cet instant le plus longtemps possible.

« Oui, les loups sont des êtres libres... Mais ça ne signifie pas que ton loup ne tient pas à toi. Assalan et toi êtes très proches, cela se sent »

Même si Womto n'avait jamais vraiment créer des liens à proprement parler avec d'autres loups, il sentait qu'il était quand même leur ami. Le loup blanc ne lui appartenait pas, car personne ne pouvait posséder un Esprit. Mais il se sentait tout de même proche de lui. Il n’essaierait pas de l'apprivoiser mais... c'était comme si cela était déjà fait. Que si il avait besoin de son aide, le loup viendrait. Et vice-versa. Il avait toujours ressentit cela ainsi.

« Je n'en ai jamais parlé à personne dans ma tribu. Seule ma mère le sait. Et c'est elle qui m'a demandé de me taire à ce sujet... »

Nadi et Womto n'en parlait d'ailleurs que très rarement. Histoire d'éviter qu'on les entende et afin de laver quelconque soupçon. De toute façon, sa mère parlait très peu depuis la mort de Guvu. Elle n'acceptait déjà pas les soins d'Hannah, tenant la guérisseuse responsable de son mari. Et elle n'acceptait de parler qu'à Womto (et encore...). Le reste du temps, elle était muette.
Le chef secoua la tête. Il n'était pas temps de penser à ça.

« J'avais... 8 ans, la première fois que je l'ai rencontré. Il s'est passé quelque chose en moi que je ne serais décrire... le Lien. Je ne pourrais pas te dire ce que c'est exactement. Et toi, comment as-tu rencontré Assalan ? »

Il se remémora un instant sa rencontre avec le loup blanc la première fois. Quelque chose qui resterait graver dans sa mémoire à jamais, et qui avait guidé ses pas depuis. Pas un jour ne passait sans qu'il y pense. Et le soir, parfois, il priait le Grand Esprit du Loup. Le vénérait comme il était censé vénérer d'autres dieux dont tous les autres indiens croyaient. Des dieux qu'il priait par principe, parce qu'il était chef après tout... mais auxquels il ne croyait pas plus que ça.

Amarok lui dit qu'il avait l'impression de trahir son clan. A vrai dire, cela était normal. Womto avait le même sentiment, pourtant, il ne ressentait rien de mal vis à vis du jeune garçon. Il en avait même oublié un instant qu'ils étaient de clans différents... et que cette discussion qu'ils avaient ne devait surtout pas être découverte, sous peine de mauvaises interprétations...

« Cela me fait une impression étrange à moi aussi. Mais je ne parlerais pas de trahison. Nous partageons quelque chose de spécial. C'est dur à définir. Mais les clans n'ont rien à voir là-dedans. C'est comme si... nous étions dans une autre tribu. Ou plutôt une meute. Une meute de loups... »

Fiche de liens (c) Miss Yellow

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Oui, les loups sont des êtres libres... Mais ça ne signifie pas que ton loup ne tient pas à toi. Assalan et toi êtes très proches, cela se sent

Je hochai positivement la tête quand il dit cette phrase qui confirmait mes pensées. Effectivement, le loup gris ne m'appartenait pas.. Je souris lorsqu'il dit que nous étions très proche. Et il était comme un frère pour moi. Je me détendis encore plus en l'écoutant parler, il ne me voulait définitivement par de mal, c'était sur. Il se tenait devant moi, comme un ami, un chef et un... Loup. Je souris face à cette pensée. Exactement le bon mot à dire... Ça ne faisait même pas quelques minutes que je connaissais le chef du clan de la rivière et je l'admirais déjà plus que mon propre père... Et presque que mon propre chef. J'enfouis cette idée au fond de ma tête en ressentant une grande honte ;a ce que je venais de dire. Il y avait des limites... Mais bizarrement, je ne me sentais pas si mal. Je me relaxai et m'appuyai sur Assalan en écoutant la suite de ses paroles :

J'avais... 8 ans, la première fois que je l'ai rencontré. Il s'est passé quelque chose en moi que je ne serais décrire... le Lien. Je ne pourrais pas te dire ce que c'est exactement. Et toi, comment as-tu rencontré Assalan ?

Je l'écoutai avec attention. Oui, je connaissais ça. Quand j'avais vu le grand loup gris pour la première fois... Une espèce de tension c'était créé entre nous.. Non, un lien. Un petit fil imaginaire, ambré comme la couleur de nos yeux, qui nous reliaient même quand nous n'étions pas ensemble. Il savait si j'avais mal, où j'étais, et je savais s'il était mal. Cette pensée me rappela la fois ou j'étais tombé de mon cheval dans la forêt et qu'il avait accouru en me léchant le visage.. J'avais 13 ans, je crois. Les gens ne me comprenaient pas quand ils me voyaient avec mon cheval : tout le monde le vénérait et adorait ceux-ci.. Moi, j'étais attaché aux loups. Je n'arrivais pas à apprécier autres choses aussi fort que j'appréciais mon loup. On aurait dit une drogue... Je lâchai un long soupire calme et rouvris mes yeux vers womto.

Cela me fait une impression étrange à moi aussi. Mais je ne parlerais pas de trahison. Nous partageons quelque chose de spécial. C'est dur à définir. Mais les clans n'ont rien à voir là-dedans. C'est comme si... nous étions dans une autre tribu. Ou plutôt une meute. Une meute de loups...

Je me couchai sur le ventre pendant qu'il parlait et enroulai mon bras autour de son con touffu. Il choisissait exactement les bons mots pour me rassurer. Une tribu, une meute secrète, lié entre nous... Je souris en pensant à cela. C'était exactement ça. Nous étions une meute de loups nous tous ensemble et les frontières des clans éclataient et explosaient pour nous. Je souris malicieusement à cette idée mais mon cœur se serra en pensant à quelques choses. Si un jour nos deux clans étaient en guerre... Je ne saurais me battre contre lui et hannah. Mes seuls amis étaient de ce clan... Bizarre, non ? Je soupirai doucement et répondis à sa première question :

J'ai connus Assalan quand j'étais très jeune, je dirais vers 8 ans aussi. Il m'est apparu comme ça et j'ai ressentis le même... Lien. Un fil ambré qui nous reliaient comme nos yeux. Après, je l'ai re rencontré et nous sommes rendus inséparables... Même s'il est libre.

Je lui adressai un sourire sincère en passant ma main sur la fourrure douce du loup gris qui s'était assoupis. Je le regardai, flattai ses oreilles et ressentis une immense bouffée d'amour pour lui. Je me tournai vers le loup blanc et Womto et leurs fit un un autre petit sourire gêné. Je pris une autre inspiration et continuai :

Oui, je dirais aussi... Comme une meute. Quelques choses de spécial. Mais si nous nous rencontrons sur le champ de bataille.. Je remuai, mal à l'aise Nous... Bref. Mais, peut-être que nos parents avaient ce lien ? Pour ma part, ils sont tout les deux mort donc...

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Les frères loups

feat Amarok

Le loup blanc s'approcha de son pas léger, presque fantomatique, de Womto. Lentement, il vint se coucher à ses côtés, posant sa tête entre ses pattes. Sûrement voulait-il être au plus proche de la conversation. En tout les cas, cette attitude montrait qu'il était détendu et que tout se passait pour le mieux, comme il l'avait prévu. Les deux humains qu'il avait fait se rencontrer s'entendait bien, et en arrivait à oublier leurs rivalité pour se concentrer sur leur ressemblance. C'était signe que le Lien était fort. Malgré leur différence d'âge, de tribu, de rang... il s'entendait à merveille, même mieux que s'ils étaient de la même famille. Et cela ravissait le Grand Esprit. Il savait, bien sûr, que ces deux hommes étaient aptes à avoir ce genre de discours, et c'est pour cela qu'il les avaient fait se rencontrer. Il n'aurait pas pu espérer mieux.

Womto sourit aux propos d'Amarok. Ils avaient tous les deux huit ans la première fois qu'ils ont respectivement rencontré le loup blanc et le gris. Etait-ce un signe de plus ? Peut-être, après tout. Ce ne serait qu'une preuve de plus que le Lien est quelque chose de fort et de bien réel, qui les lient tous les deux par un fil mystérieux dont il ne cesseront de se poser des questions. Tout ce qu'ils savaient pour l'instant, c'est qu'ils ne se rencontraient pas par hasard, et qu'ils avaient quelque chose en commun, il était impossible de le nier maintenant. Une meute oui. C'est ce qu'ils étaient. Une meute de quatre membres pour l'instant, deux humains, deux loups (dont un esprit)... mais c'était déjà ça. Et rien que cela les rendaient, dès le première jour de leur rencontre, inséparables.

Le chef resta silencieux quand Amarok lui parla du fait qu'ils pourraient se retrouver face à face sur le champ de bataille. Il préférait ne pas y penser bien sûr, mais cela était possible. Il croisait les doigts pour qu'ils n'aient pas à se rencontrer. Car ce qui est sûr, c'est qu'il ne pourrait pas s'attaquer au jeune garçon. Impossible. Pas avec le Lien. Et puis, il n'était qu'un apprenti. En général, Womto préférait se battre avec des adversaires aussi expérimentés que lui, pour qu'il y ait une certaine justice. Quoique, si Amarok s'entraînait suffisamment, il pourrait bien arriver à armes égales avec le meneur de la Rivière. Alors... non, autant y penser plus tard. Et du moins, espérer qu'il n'y ait pas de combats entre les deux tribus. C'était peu probable, mais pas impossible. Il fallait compter sur la chance. Et espérer...

« Mais, peut-être que nos parents avaient ce lien ? Pour ma part, ils sont tout les deux mort donc...»

Womto eu un petit raclement de gorge. Parler de ses parents... il n'aimait pas trop. Son père était parti rejoindre la tribu des Étoiles et sa mère vieillissait mal, se murant dans un silence sans fin depuis la mort de son mari. Il sentait aussi que sa santé se dégradait. Alors, il n'avait pas envie de parler d'eux. Mais le garçon qui lui faisait face avait lancé le sujet et parlé des siens, il serait amlpoli de ne rien dire.

« Je suis désolé pour tes parents, Amarok... Quant à moi... Mon père est mort il y a quelques mois. Et je suis certain qu'il n'avait pas ce Lien. Il... non, il n'était pas comme ça. Ma mère, c'est elle qui ma parlé du Grand Esprit. Mais je ne pense pas non plus qu'elle l'ait. Elle m'en aurait parlé sinon. Mais oui, peut-être que certains de nos ancêtres disposaient de... ce don...»

Car c'était d'une sorte de don qu'il s'agissait. Une capacité que tout le monde n'avait pas, une capacité à ressentir autrement certaines choses. Ce n'était pas anodin de croiser quelqu'un qui était capable de parler aux loups mieux qu'à un humain. Et c'était en gros le cas de Womto et d'Amarok. Ils étaient différents. Mais cette différence les rendaient uniques. Tous les deux.

« On m'a raconté certaines histoires, dans ma tribu... mais les récits ne sont pas précis, certains mots se perdent au fil du temps. Toi, as-tu déjà entendu parler de cela, dans ton clan ? Comme certaines légendes ou je ne sais quoi d'autre concernant la relation avec des loups ? »

Fiche de liens (c) Miss Yellow

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- En cours, j'avais terminé mais il y a eu un bug et je dois recommencer :'(( -

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Un toussotement de sa part me fit pencher doucement la tête comme l'aurait fait un loup en interrogation. Il était mal à l'aise de parler ce ses parents, peut-être ? Je le comprenais tellement... On aurait dit qu'une impression de dérangement était venu me cueillir moi de même, comme si je ressentais la même chose que lui. Le Lien, peut-être ? Je fronçai mes sourcils en pensant à celui-ci et à une meute de nous quatre. Une image vint se graver dans ma tête et je ne pus m'empêcher de sourire en la contemplant : Amarok le loup noir, Assalan le loup gris, Womto le loup brun et l'esprit le loup blanc. Un beau quadruple, non ? Je frottai ma main contre moi crâne en souriant et me rassis droit en étendant mes jambes devant moi. D'habitude, j'avais de la misère à rester silencieux et inactif toute une journée.. Je me surpris moi-même en réalisant que j'étais encore là. Il me passionnait vraiment pour que je ne mette pas à courir et à faire toute sorte de roue étrange dans l'herbe d'à côté. J'esquissai une grimace essayant de ressembler à un sourire en remarquant à quoi je pensais. Je venais de rencontrer quelqu'un qui pourrait changer ma vie et... Je pensais à mon hyperactivité. La voix chaleureuse de l'indien devant moi me fit sursauter et je recroisai mes jambes en indien en l'écoutant parler.

Je suis désolé pour tes parents, Amarok... Quant à moi... Mon père est mort il y a quelques mois. Et je suis certain qu'il n'avait pas ce Lien. Il... non, il n'était pas comme ça. Ma mère, c'est elle qui ma parlé du Grand Esprit. Mais je ne pense pas non plus qu'elle l'ait. Elle m'en aurait parlé sinon. Mais oui, peut-être que certains de nos ancêtres disposaient de... ce don..

Je fis un signe hésitant de tête quand il dit qu'il était désolé. Je faillis dire " pas moi " en raillant mais je me retins. Il n'avait pas besoin de savoir tout sur mes parents, non ? Mon père n'avait pas été le plus gentil. Tout petit, je devais faire quelques choses de super pour manger le soir... Ma mère, elle... Aucun commentaire. Je le regardai avec aucune pitié dans les yeux quand il mentionna la mort de ses parents. Quand les miens étaient mort, tout le monde m'avaient regardé comme ça et j'avais piqué une effroyable crise de rage en abattant un poteau au milieu du village. Je savais qu'il n'aimerait pas ça si je le regardais et lui demandais si tout allait bien. Bien sûre que non qu'il n'allait pas bien, il avait perdu ses parents idiots ! Je hochai la tête en écoutant la suite de ses paroles. Les miens non plus n'avaient pas eu trop l'air d'avoir ce lien. Des ancêtres ? Peut-être, mais je n'avais jamais connus de ceux-ci.

On m'a raconté certaines histoires, dans ma tribu... mais les récits ne sont pas précis, certains mots se perdent au fil du temps. Toi, as-tu déjà entendu parler de cela, dans ton clan ? Comme certaines légendes ou je ne sais quoi d'autre concernant la relation avec des loups ?

Je réfléchis longuement aux paroles du chef du clan de la rivière en me creusant les méninges. Avais-je déjà entendu parler de légende ou autre portant sur ce sujet ? Une petite pensée vint flotter dans le coin de mon esprit et je m'empressai de la prendre. Oui, c'était ça ! Une vieille légende qu'un ancien de mon clan m'avait raconté un jour de pluie quand je lui avais parlé de loup. Je dépliai ma jambe droite et plissai mes yeux en réfléchissant à ses paroles. Oui, oui... Je l'avais ! Je décidai de lui répondre :

Je ne pense pas non plus que mes parents aient eu le liens... Je pris une pause et recommençai d'une voix d'une personne qui voulait raconter une histoire mystérieuse : Un jour, un ancien m'avait raconté l'histoire de deux jeunes hommes de deux anciens clans qui se promenaient. Ils étaient meilleurs amis et chacun avaient une étrange liaison avec deux loups. Imiro était le plus jeune et aimait beaucoup Byala, une louve rousse, et Yoto était le deuxième et avait un lien avec Tchikyer, un loup noir. Un jour, Imiro et Byata était en promenade et les membres de son clans l’interceptèrent en train de parler à Yoto. En comprenant qu'ils étaient démasqué, les deux garçons se transformèrent en loup gris et blanc, une autre de leur faculté. Depuis, ils sont morts mais ont eux le temps d'avoir quelques descendant...

Je m'arrêtai, au bout de mon souffle, et étouffai un ricanement au fond de ma gorge. J'avais toujours écouté cette histoire avec attention quand j'étais petit, je rêvais que je me transformais en gros loup gris et chassait avec le loup blanc. Nous nous parlions et nous retransformions en humains, puis avant de nous voir, mon rêve finissait. Je souris. Un signe ? Non, je ne penserais pas... Je continuai sur la même intonation :

Je sais que c'est ridicule mais c'est tout ce que j'ai. Tu te rend contre ? Se transformer en loup ? Un peu tiré par les cheveux cette histoire, tu ne trouve pas ?

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